OBJECTIF de la formation

Quelles que soient les langues, la traduction du droit requiert d’acquérir des automatismes afin de déjouer les pièges du langage juridique. Avant de traduire, il faut rapidement cerner les difficultés d’un texte et son degré de juridicité. Dans un premier temps, cette notion nouvelle sera définie : la formatrice, docteure en droit français, l’a créée et en a démontré l’intérêt dans ses travaux de thèse. Dans un second temps, durant l’atelier les participants seront invités évaluer le degré de juridicité de divers extraits de textes juridiques libellés en français. Un travail interactif qui fera l’objet de riches échanges et de débats entre les participants.

Cet atelier sera l’occasion de permettre aux participants d’appréhender la notion de qualité, introduite par la Directive 2010/64/UE. Qu’attendent les juristes d’une traduction juridique ? Comment les juges considèrent-ils la fiabilité d’une traduction apportée par les parties ?

Les participants seront encouragés à intervenir spontanément et à poser toutes les questions afin que cette journée de formation constitue, pour chacun d’eux, un réel bénéfice pour les travaux futurs qu’ils seront amenés à réaliser en traduction juridique et/ou judiciaire.